Des machines et des hommes
La technologie, ultime fantasme de l’entreprise.
La machine, le robot, l’automate, l’exploitation de la data, etc., ce ne sont pas des objectifs en soi.
Ce ne sont que des moyens, des ressources, pour répondre à la production d’un bien ou d’un service, qui lui-même répond au besoin d’un client susceptible de payer pour cela.
La machine est merveilleuse, mais elle n’est qu’un outil au service de l’homme. Souvenez-vous : ça a commencé avec le silex…
L’émerveillement fantasque que peuvent susciter les avancées technologiques, relève de l’émotion et non du rationnel. Un émerveillement d’ailleurs teinté de peur (incertitude), et de risque (cyber-sécurité).
Entre deux entreprises qui utilisent le même outil de production, ce qui fait la différence, c’est l’humain.
En premier lieu, ce sont toutes les hommes et les femmes qui participent à l’aventure de l’entreprise, du patron aux opérateurs. Chacun, individuellement et collectivement, apporte à l’entreprise ses expériences, expertises, savoir-faire, compétences.
En second lieu, c’est la façon dont travaillent ces mêmes collaborateurs : l’organisation, la gouvernance, le management, la combinaison des savoirs.
Enfin, ce sont aussi toutes les personnes qui participent à l’écosystème de l’entreprise, du banquier au consommateur, du fournisseur au client, du partenaire au concurrent…
L’humain est bien au centre de nos entreprises.
Et non pas les machines.
Peut-on y voir la renaissance des entreprises sous le signe d’un humanisme nouveau ?
Sic transit mundi.
Pour approfondir :
http://venturebeat.com/2017/02/12/robots-arent-automating-the-jobs-we-want-them-to/